Chaque saison de chasse réserve ses surprises au niveau de la température. Cette dernière peut atteindre des niveaux de degrés qui peuvent vaciller entre les -15℃ et les + 25℃. C'est certain qu'il ne faut pas minimiser l'importance de trouver son gibier le plus rapidement possible par temps chaud, mais il serait prématuré de conclure que ça ne vaut pas la peine d'y mettre autant d'efforts sous prétexte que la viande sera forcément non comestible. Plusieurs ont le réflexe de penser que si ils ne retrouvent pas leur bête dans l'heure qui suit le tir, leur venaison sera perdue. À part la température, certains facteurs peuvent entrer en ligne de compte dont, entre autres, le type de blessure, l'endroit où le gibier ira mourir et forcément le temps écoulé entre les deux.
Cependant, tant qu'on a pas retrouvé notre gibier, on ne peut déterminer avec certitude le temps qu'il aura pris pour succomber à ses blessures. Il faut savoir qu'un tir de panse peut prendre plus de 8 heures, voire même jusqu'à 24 heures dans de rares cas surtout si la bête s'est relevée, alors qu'un tir de foie ou de cuisse peut prendre plus de 6 heures. Même un tir aux poumons peut prendre plusieurs heures, surtout si un seul poumon est atteint ou que le tir atteint le haut des deux poumons. Il faut également tenir compte de l'environnement dans lequel le gibier mourra. Autant il peut se retrouver en plein champ que protéger de la chaleur à l'intérieur de la forêt que dans un cours d'eau. Mais nul ne peut prédire à l'avance quel sera l'endroit qu'il aura choisi pour mourir.
Le boucher Marc Mercier, formateur sur le sujet, y va aussi dans ce sens. La première chose à faire lorsque l'on retrouve un gibier et ce, même après plusieurs heures de recherche, est de l'éviscérer et de l'amener chez son boucher si nous n'avons pas l'expertise pour déterminer la condition de la venaison. Il mentionne qu'il a déjà vu des cas extrêmes où, par négligence, des bêtes lui fut amenées plusieurs jours après le tir, voir même une dizaine de jours. Bien entendu, dans ce type de cas extrêmes une mise en quarantaine de la venaison est importante et doit absolument être prise en charge par une personne compétente. Mais même dans des cas aussi extrêmes, il est possible de récupérer une partie de la venaison.
Ces spécialistes sont les mieux placés pour déterminer la qualité de cette venaison.
Voici quelques exemples de recherche :